Percussions Claviers de Lyon
les Percussions Claviers de Lyon
le 18/05/05
à la Friche la Belle de Mai
Ils ont joué avec brio le répertoire de Hu Yi, Steve Reich, Gavin Bryars et de... Yoshihisa Taïra, une découverte très heureuse.
Hiérophonie v, l'oeuvre de maître Taïra jouée ce soir, est une musique poignante et envoûtante naissant de la tradition de l'art des percussions japonaises et du cri des arts martiaux (kiaï).
Mais la tournure du phrasé musical apporte dans son oeuvre une dimension plus contemporaine qui contraste, ici avec délice, aux actes primitifs ; un état de transe s'est emparé du public ç;~*) !
Yoshihisa Taïra (1937-2005) « Ce qu’est la musique pour moi, je me le demande souvent. Peut-être le chant instinctif d’une prière qui me fait être. Autour de moi, flotte une infinité de sons que j’ai retenus. Leur respiration engendre des mouvements spontanés qui se correspondent mutuellement et qui viennent s’opposer au silence qui lui aussi, il faut le reconnaître, est doué d’un souffle de vie. Il se crée ainsi, pour quelques instants, une certaine atmosphère, un certain univers que ma musique tente de capter et de rendre communicable. J’aimerais être un musicien qui puisse entendre le silence vivant. Loin d’être un mot abstrait propre à l’élucubration de théories incertaines qui donnent lieu à de vaines explications, la musique me paraît devoir être un verbe vivant, concret. »
le 18/05/05
à la Friche la Belle de Mai
Ils ont joué avec brio le répertoire de Hu Yi, Steve Reich, Gavin Bryars et de... Yoshihisa Taïra, une découverte très heureuse.
Hiérophonie v, l'oeuvre de maître Taïra jouée ce soir, est une musique poignante et envoûtante naissant de la tradition de l'art des percussions japonaises et du cri des arts martiaux (kiaï).
Mais la tournure du phrasé musical apporte dans son oeuvre une dimension plus contemporaine qui contraste, ici avec délice, aux actes primitifs ; un état de transe s'est emparé du public ç;~*) !
Yoshihisa Taïra (1937-2005) « Ce qu’est la musique pour moi, je me le demande souvent. Peut-être le chant instinctif d’une prière qui me fait être. Autour de moi, flotte une infinité de sons que j’ai retenus. Leur respiration engendre des mouvements spontanés qui se correspondent mutuellement et qui viennent s’opposer au silence qui lui aussi, il faut le reconnaître, est doué d’un souffle de vie. Il se crée ainsi, pour quelques instants, une certaine atmosphère, un certain univers que ma musique tente de capter et de rendre communicable. J’aimerais être un musicien qui puisse entendre le silence vivant. Loin d’être un mot abstrait propre à l’élucubration de théories incertaines qui donnent lieu à de vaines explications, la musique me paraît devoir être un verbe vivant, concret. »
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