Habiter à la japonaise
L’habitat japonais, de l’habitat traditionnel à la maison contemporaine en passant par l’hôtel capsule, est ici raconté par Augustin Berque, Isabelle Berthet-Bondet et Marc Bourdier.
« Chaque société produit un espace qui lui est propre et cet espace la définit, donne des indications sur qui elle est. Avec la mondialisation, des formes architecturales venues d’autres continents intègrent notre quotidien, en même temps que sont diffusées, tout autour de la planète, les formes qui nous sont familières, à nous, et que nous exportons. De la même manière que l’on a vu se diffuser partout des restaurants servant toutes les nourritures du monde, l’architecture vernaculaire est, elle aussi, perméable à la mondialisation. Elle s’exporte et, avec elle, un certain nombre de valeurs, de manières d’habiter, lesquelles, si elles sont la plupart du temps édulcorées, n’en traduisent pas moins un intérêt pour des modes de vies nouveaux et différents. Le mode de vie japonais, véritable ou fantasmé, est apprécié par les jeunes générations. Son soft power semble n’avoir jamais été aussi fort. C’est la raison pour laquelle nous allons nous demander aujourd’hui ce qui, dans la notion japonaise d’espace, se retrouve aujourd’hui chez nous. Que veut dire, en somme, habiter à la japonaise ? »
France Culture
Augustin Berque, auteur de "Le sens de l'espace au Japon, Vivre, penser, bâtir" (Ed. Arguments), "Contre- architecture, l'espace réenchanté" et "Entre Japon et Méditerranée : architecture et présence au monde" (Ed. Massin)
Isabelle Berthet-Bondet, architecte, auteur de "20 maisons nippones : un art d'habiter les petits espaces"
Marc Bourdier, architecte, docteur de l'université de Tokyo, professeur à l'école nationale supérieure d'architecture de Paris La Villette
« Chaque société produit un espace qui lui est propre et cet espace la définit, donne des indications sur qui elle est. Avec la mondialisation, des formes architecturales venues d’autres continents intègrent notre quotidien, en même temps que sont diffusées, tout autour de la planète, les formes qui nous sont familières, à nous, et que nous exportons. De la même manière que l’on a vu se diffuser partout des restaurants servant toutes les nourritures du monde, l’architecture vernaculaire est, elle aussi, perméable à la mondialisation. Elle s’exporte et, avec elle, un certain nombre de valeurs, de manières d’habiter, lesquelles, si elles sont la plupart du temps édulcorées, n’en traduisent pas moins un intérêt pour des modes de vies nouveaux et différents. Le mode de vie japonais, véritable ou fantasmé, est apprécié par les jeunes générations. Son soft power semble n’avoir jamais été aussi fort. C’est la raison pour laquelle nous allons nous demander aujourd’hui ce qui, dans la notion japonaise d’espace, se retrouve aujourd’hui chez nous. Que veut dire, en somme, habiter à la japonaise ? »
France Culture
Augustin Berque, auteur de "Le sens de l'espace au Japon, Vivre, penser, bâtir" (Ed. Arguments), "Contre- architecture, l'espace réenchanté" et "Entre Japon et Méditerranée : architecture et présence au monde" (Ed. Massin)
Isabelle Berthet-Bondet, architecte, auteur de "20 maisons nippones : un art d'habiter les petits espaces"
Marc Bourdier, architecte, docteur de l'université de Tokyo, professeur à l'école nationale supérieure d'architecture de Paris La Villette
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